Dans le cadre du groupe projet 4.0 (relatif à l’étude des nouvelles technologies et la digitalisation des données dans l’industrie), nous avons décidé, en juillet de cette année, d’investir dans une imprimante 3D.
Notre décision a été étayée par les arguments suivants :
- Impression de pièces prototypes lors de la phase conception par le bureau d’études.
Le fait d’avoir une pièce « physique » dans les mains très rapidement lors de la phase conception permet de mettre en évidence d’éventuels défauts de conception qui peuvent parfois être difficilement visibles sur un plan papier ou sur un écran de PC et ainsi de revoir le design de nos produits en vue de réduire nos coûts de fabrication.
- Réalisation de préhenseur robot prototypes dans un délai très court.
Lorsque nous étudions certaines modifications de process, ou pour le développement de nouveaux process, l’impression 3D nous permet désormais de réaliser en un temps très court des préhenseur « prototypes » permettant de valider, ou d’éliminer, rapidement des idées ou des principes.
- Réalisation de pièces de rechange :
L’imprimante 3D va nous permettre de fabriquer nous-même certaines pièces de rechange telles que nos mors de préhenseur en téflon, ou drageoirs sur certains montages d’usinage ou d’assemblage.
Notre choix s’est porté sur l’imprimante Ultimaker S5.
Cette imprimante est actuellement une des plus polyvalente du marché et surtout une des plus ergonomique.
Elle est capable d’imprimer plus de 10 types de plastiques différents selon que nous souhaitons privilégier l’aspect ou les caractéristiques mécaniques (résistance au frottement / tenue à la température / matériaux souples / …).
De plus, c’est une des seules imprimantes bi-matière du marché, ainsi il est possible de :
- imprimer des pièces bicolores
- imprimer des pièces avec 2 plastiques au caractéristiques différentes (mors de préhenseur résistants aux efforts de serrage et permettant de ne pas rayer les pièces manipulées en utilisant un matériau souple à l’interface produit
- Imprimer des pièces aux formes complexes en utilisant un plastique qui se désagrège dans l’eau en quelques minutes.